Témoignages

Témoignage n°1 :

Étant jeune, j’avais 8-9 ans, le fils d’une copine qui devait avoir au moins 20 ans, m’a demandé de lui toucher le sexe, il m’a demandé de le regarder se masturber. Ensuite mon oncle, vers l’âge de 10 ans, m’a demandé de lui toucher le sexe, il me l’a montré. J’en ai parlé à ma famille : on m’a dit de me taire. Le compagnon de ma mère m’emmenait en voiture et me « faisait conduire sur ses genoux » et me caressait les cuisses. A l’âge de 17 ans j’ai été violée par un « ami » qui m’hébergeait. Ensuite à l’âge adulte, le fils de la nouvelle compagne a fait des attouchements sur 3 de mes enfants. J’ai porté plainte. On me l’a reproché, on n’a pas cru mes enfants tout de suite. J’ai dû me battre : mon ex-mari et sa nouvelle compagne mentaient à la juge car ce garçon ne devait pas entrer en contact avec mes enfants mais ce n’était pas respecté. Mes enfants ont été placé pendant un an car à l’époque mon copain buvait et me frappait. Je n’ai pas eu le droit de les avoir, mes enfants vivaient à l’époque avec mon ex-mari. Aujourd’hui, je ne fais pas confiance aux hommes par rapport aux enfants. J’ai beaucoup de mal, je surprotège mes enfants et pour moi il ne me viendrait pas à l’idée de laisser mes enfants de 4 ans seuls avec leur grand père ou un autre homme même si c’est mon copain ou conjoint. J’ai toujours un doute car moi personne ne l’a jamais su tout ce qu’il m’est arrivée et quand j’en ai parlé il a fallu me taire … Voilà aujourd’hui j’ai un gros problème de confiance en moi sûrement dû à toute ma vie pourrie …

Témoignage n°2 :

Cela commence en janvier 2003 lorsque l’on fait rentrer se prédateur dans nos vies. Le 30 décembre 2002 j accouche de mon deuxième enfant, j’ai été prise de douleurs chez mes parents et ceux-ci on appeler les pompiers, ce qui a permis à la maman de ce prédateur de s immiscé dans nos vies. En effet ce sont les voisins de mes parents, une mère et son fils né en 1971. De là à commencer notre histoire. Je connaissais ces gens depuis mon enfance, mais à la maison nous avons été élevés dans un état d’esprits ou les gens ne sont pas tous mauvais même si ils ont un handicap et pour moi ces gens étaient serviable et ne me dérangeait pas plus que ça. A partir de ce moment-là, mes enfants d’abord mon grand qui lui avait 4 ans et demi et ensuite mon deuxième enfant. De janvier 2003 au 30 décembre 2010 date à laquelle nous avons porté plainte mes enfants ont été abusés sexuellement et par la suite j’apprendrai qu’ils ont été violés. Cette personne se proposait pour aller les chercher à l’école, les emmener aux expositions, à l’orthophoniste. Ce prédateur qu’on appellera Mr B allait même jusqu’à rejoindre mes parents à la campagne pour les aider à garder les enfants pendant la première semaine des vacances, enfin bref il me dépannait comme une nourrice car leur père et moi nous étions séparés. Je refusais souvent car je voulais passer du temps avec mes enfants et j’aimais aussi mes moments avec eux. Mais c’est vrai qu’ils étaient tellement serviables et mes enfants aimaient y aller (enfin c’est ce que je croyais). Mon grand, a commencé à devenir très dur dès le cm2 mon deuxième lui sa maîtresse de moyenne section avait trouvé qu’il était solitaire du coup un suivit au CMP tous les mercredis, mais les enfants n’ont jamais parlé. Arrivé en 6 -ème mon grand va de plus en plus mal, et par le biais d’une amie je fais la connaissance de R un super éducateur de «  rue » de la sauvegarde de l’enfance qui pendant près d’un an travaille avec nous sur le mal être de mon grand qui entre temps aura quitté son collège privé où il était depuis la primaire pour refaire une sixième chez les apprentis. La première année se passe et le premier trimestre de l’année de sa 5 -ème c’est de nouveau la catastrophe. Là le directeur un homme formidable se pose des questions et en parle à R qui lui va travailler pour les faire parler et le 29 décembre 2010 c’est l’enfer qui s’abat sur nous. Mon grand avoue des abus sexuels sur son frère perpétré par Mr B mais ne dit rien pour lui. La R viens me voir le 30 décembre alors que nous allions fêter l’anniversaire de mon deuxième et qu’on attendait MR B et sa mère. Là tout s écroulé R m’annonce que son travail avait mis en évidence des abus sur mon enfant. De là commencera un combat. Nous sommes allés porter plainte de suite j était accompagné de R de mon amie et de mon deuxième fils, mon grand lui a refusée de venir. Nous sommes auditionnés, je suis choqué par les dépositions de mon second fils et tout de suite la policière me dit votre enfant ne ment pas. Je ne pensais vraiment pas que mon enfant mente j’étais juste sous le choc de la nouvelle et surtout qu’allions nous devenir. La policière me demande de revenir le lendemain pour qu’elle puisse auditionner mon grand. Nous revenons et mon grand est entendu tout est concordants avec le direct de mon deuxième fils mais il ne parle toujours pas de lui. On part du commissariat sans aide, on nous demande de ne pas rentrer en contact avec cette personne qu’ils vont convoquer assez rapidement. Je passe les 5 jours les plus horribles de mon existence attente et l’attente. Finalement le policier me rappelle le mercredi pour me dire que ce Mr a avoué et que le procureur a décidé de le laisser libre jusqu’à son jugement le 15 mars 2011. Mais nous rien personne nous demande comment on va. La vie continue et mon grand commence une descente en enfer, il est au plus mal. Il décide de na pas venir au procès. Ce Mr B est accusé d’abus sexuels sur mineurs de moins de 15 ans et visionnage de films pornographique . Il se présente pas. Il écope de 18 mois d’emprisonnement et 18 mois de sursis. Le procès a été horrible car j’entends l’expertise et l’audition de ce Mr B. Mais toujours rien pas d’aide ni psychologique ni rien en fait. Du coup une amie psychologue vient à notre secours car la situation se dégrade de plus en plus. Conflits avec leur papa et violences conjugales s’ajoute à notre vie. On tient de mars à septembre et la mon grand craque , il me dit <maman moi aussi > et la rebelotte on re dépose plainte et même scénario cette personne avoue tout ce que mon grand dit mais pas plus pas moins il confirme . Du coup de nouveau il se retrouve dehors libre comme l’air toujours voisin de mes parents avec une date de procès le 2 juillet 2012 14 h. Il partira à la barre en prison pour 18 et 5 ans d’obligation de soins et interdiction de travailler avec des enfants et d’approcher mes garçons. Avant qu’il parte mon grand est déscolarisé et plusieurs rappel à la loi pour avoir craché sur sa porte. Je suis en colère car mes enfants ont eu des rappels à la loi alors qu’ils sont victimes. Après ce procès les choses se dégrade un mois après je fais une tentative de suicide pour moi. Le comportement de mon grand ne s’amélioré pas à la maison les violences continuent. Je descends chercher mon grand dans les quartiers à 3h du matin car il refuse de rentrer . Du coup je craque et je fais cette tentative pour que l’on nous aide pour moi c’était insupportable de voir mon fils glisser comme ça. Dix jours après je décide de mettre le papa dehors et de divorcer car sa présence n’arrangeait rien à mon éducation. A ce moment-là j’ai cru que demander de l’aide à l’assistante social allais être une bonne choses je me trompais elles sont voulu m’enlever mes enfants car j’était un danger pour eux : je continuais à voir les parents alors que l’agresseur habitait dans l’allée. Le juge a été saisie et j’y voyais une bonne chose car j’ai pu m’exprimer et cette adorable femme les a remis à leur place car pour elle je n’étais pas un danger mais une maman qui appelait à l’aide, qui cherchait de l’aide et j’ai eu gain de cause on a eu une éducatrice et au final mon grand a quitter ‘ville’ pour ‘ville’ de ses 15 ans à ses 18 ans . Et dans tout ce malheur je me suis rendu compte que j’étais enceinte et les garçons ont eu une petite sœur qui va avoir 7 ans en mai . Les années ont continuer tant bien que mal dans le mal être pour les enfants, courir après les soins les différentes méthodes (hypnose, EMDR ) et les années sont passées. On a eu les expertises demandées le 27 juin 2013 elles étaient demander lors du premier procès le 15 mars 2011. L’expert demandant à revoir les enfants pour leur 18 ans . Le 1 mars 2016 mon grand intègre l’armée de terre et 5 semaines après il m’appelle et craque et là il crache le morceau on ne parle plus d’abus sexuels mais de viol il me crache tout dans les moindres détails pendant 2 heures j’écoute mon fils seul démuni face à cette situation. Heureusement j’ai pu joindre mon amie psychologue et elle m’a calmé, car depuis cette histoire la seule émotion que je développe c’est la colère. Il est rentré et a rencontré notre avocate qui a saisi le procureur. Dans le récit de mon grand il parle de son frère que les scènes que lui vivaient il devait les reproduire sur son frère devant ce prédateur, c’est très dur pour moi de savoir ça . De ce récit les deux enfants sont convoqués par la police en septembre pour mon second fils et octobre pour mon grand. Ils sont entendus par le juge l’année d’après en mars 2017 Celui-ci demande une expertise médicale qui a lieu en juillet 2018 . Le compte rendu de cette expertise arrive en janvier 2019 et c’est juste une horreur pour les deux . J’ai oublier que quand mon grand a décider de ressaisir la justice pour viol mon deuxième n était pas d’accord car lui avait occulté tous ses <souvenirs > et cette décision avait tout fait ressurgir et la mon 2eme fils avait un trop plains qui l’empêchait de dormir et d’étudier correctement il a été mis sous médicament en plus de sa ritaline car mon second fils est un enfant hyperactif précoce reconnu et dépressif. Et là un autre combat commençait pour que mon deuxième puisse aller mieux . Il va bien mais jamais je vous les enfants rires ils se détestent mutuellement : un se sent coupable et l’autre lui reproche d’avoir laisser faire et moi je ne sais plus quoi faire , je me dit qu’avec le temps il se retrouveront. Je compte sur un éventuel procès aux assises. Depuis le dernier dépôt de plainte en avril 2016 nous sommes toujours en attente d’un procès. L instructions est terminée ce prédateur a avoué comme d’habitude la totalité des dires des enfants et son expertise est accablante. Aujourd’hui j apprend par mon avocate que là procureur veut correctionnaliser les faits mais je m’y oppose. C’est des viols et aujourd’hui c’est criminel donc ça doit être jugé aux assises, un autre combat va commencer pour que ce procès est lieu aux assises et mon combat pour que mes enfants s’en sortent n’ai pas finit. Voilà je vous remercie de m’avoir lu.

Témoignage 3 :

J’étais adulte lorsque j’ai été violée par 2 hommes à Paris.
J’étais sortie boire un verre avec des amis, ils ont mis des somnifères dans ma bière. Rapidement je suis désorientée, paniquée, je ne trouve plus les amis avec qui j’étais, je ne sais plus comment rentrer chez moi, je suis complètement perdue. 2 hommes que je ne connais pas me disent que ça va aller, qu’ils vont m’aider. Je suis rassurée, ils appellent un Uber mais on ne va pas chez moi, on va chez eux. Je comprends que quelque chose cloche mais je suis impuissante et épuisée, le sommeil finit par m’emporter. Ils m’ont violée à tour de rôle alors que j’étais inconsciente. J’ai ouvert les yeux à un moment, j’ai vu ce qu’il se passait, j’étais incapable de bouger, de protester ou de résister. Je perds à nouveau connaissance.
Lorsque je me réveille, je m’enfuie de l’appartement et vais immédiatement aux urgences pour m’assurer que physiquement tout va bien. J’ai eu de la chance, parce que j’étais inconsciente, je n’ai pas eu mal, je ne suis pas blessée.
Aux urgences, ils me conseillent d’aller au commissariat pour porter plainte. Si j’avais su ce qui suivrait, je ne l’aurais probablement pas fait, mais à ce moment-là je pensais encore que la Justice de mon pays défendrait mes droits, que mon témoignage éviterait à d’autres femmes de subir la même chose.
Au commissariat du 12ème ils me disent qu’ils ne peuvent pas prendre ma plainte, que je dois me rendre dans celui du 19ème. Ils ne peuvent pas m’accompagner, je prends le métro.
Au commissariat du 19ème, une inspectrice prend ma déposition et ouvre une plainte contre X pour viol aggravé. « Vous étiez habillée comment ? Quelqu’un peut confirmer vos accusations ? Ça vous arrive souvent de suivre des hommes que vous ne connaissez pas comme ça ? » Elle prend mon téléphone et note les noms et les numéros de tel des personnes avec qui j’ai communiqué la veille. « Je vais convoquer vos amis pour qu’ils confirment vos allégations. » J’ai honte, je m’en veux terriblement d’avoir laissé une chose pareille m’arriver, je ne veux pas que la police le raconte à mes amis, de toute façon je les ai perdus de vue avant que ça ne se produisent, ils ne savent rien d’utile, je le dis à l’inspectrice. « Vous n’avez pas le choix, sinon il faut retirer votre plainte ». Je pleure, j’ai l’impression d’être violée une seconde fois…
Je reprends le métro pour aller à l’UMJ de l’Hôtel Dieu pour faire constater les faits et prélever le sperme que je transporte sur moi depuis plusieurs heures. Évidemment ils n’ont pas utilisé de préservatif. On me prescrit une trithérapie, pour prévenir une infection par un potentiel HIV, que je dois prendre pendant 1 mois et qui me retourne l’estomac.
Pendant les jours qui ont suivi, je ne peux pas dormir ni arrêter de pleurer. Dès que je ferme les yeux, je revois les images de mon viol, de mon impuissance à l’empêcher. Les numéros d’aide psychologique que la police m’a fourni sont fermés le week-end et les jours fériés. J’ai l’impression que ma vie est finie.
Deux mois plus tard, la police me convoque. L’analyse de sang confirme la présence de somnifères, ce qui démontre une préméditation. Ils ont aussi des images de vidéo-surveillance qui montrent les 2 hommes montant avec moi dans un Uber. Ils ont le numéro de téléphone et la carte de crédit qui ont permis de commander le Uber. Ils ont leur ADN et le nom de la rue où ils vivent (je n’ai pas pensé à noter le numéro de l’immeuble lorsque je me suis enfuie).
Deux ans plus tard, je n’ai aucune nouvelle de ma plainte, je téléphone à la police. On me dit que malheureusement mon cas n’est pas important et qu’ils n’ont pas de ressources à consacrer pour identifier les 2 violeurs. Ils transmettent le dossier au parquet qui classe ma plainte sans suite pour « auteur inconnu ». Ma seule option maintenant est d’identifier les auteurs par mes propres moyens et de déposer une nouvelle plainte nominative, et non contre X…
Je demande une copie du dossier. Les réquisitions auprès d’Uber pour obtenir l’identité du porteur de la carte bancaire sont restées sans réponse. Pareil pour l’opérateur téléphonique. Ils n’ont même pas appelé le numéro pour savoir si quelqu’un décrochait… L’analyse de sang ayant démontré la présence de somnifères est déclarée invalide. Un nouveau test réalisé 18 mois plus tard sur le même échantillon montre l’absence de substance, donc il n’est plus question de préméditation.
Après le classement sans suite de ma plainte, j’ose raconter à ma mère ce qu’il m’est arrivé. Elle me répond « Tu n’imagines pas à quel point ça me fait du mal ce que tu me dis ». Je ne veux pas faire du mal aux gens, je décide de ne plus en parler à mes proches, je dois porter seule le poids de ce dont j’ai été victime.
Aujourd’hui, j’ai réussi à remonter la pente psychologiquement J’ai rencontré mon actuel compagnon un an après mon agression. Lui aussi a été victime à 15 ans d’un prêtre pédophile. Avec lui je peux parler, cette rencontre m’a permis de guérir. Avec le recul, je me rends compte que je suis plus blessée par l’attitude des services de l’État que par l’agression en elle-même, que j’ai vécue comme à travers un filtre sous l’effet des somnifères. Je peux comprendre que certaines personnes aient de mauvaises intentions, mais je ne peux pas accepter qu’un Etat de droit trahisse les victimes en ne se donnant pas les moyens d’appliquer la loi.
J’ai fait mes recherches, j’ai été effarée de constater que des milliers de personnes ont été confrontées aux même dysfonctionnements coupables de la Justice, en particulier les personnes les plus vulnérables : femmes, enfants, handicapés.
Je fais partie des chanceux qui n’ont pas été détruits, mais rendus plus forts. J’ai décidé de partager mon expérience pour dénoncer et alerter, pour mettre fin à ces pratiques d’un autre âge.

Témoignage 4 :

Le 18 Mars 2019,
B : L’enfant
H : L’enquêtrice
S : Le père.

En résumé, J’ai quitté brusquement le domicile conjugal en juin avec mon fils de 5 ans car j’ai surpris son père entrain de lui chatouiller les parties génitales. J’ai écrit une lettre de 4 pages au procureur de Castres (Tarn) pour dénoncer le comportement du père (addiction à la pornographie et des soupçons de pédopornographie) ainsi que mes doutes sur des pratiques incestueuses et occultes de sa famille. J’ai porté plainte et l’enfant a parlé en salle « Mélanie », a confirmé que les caresses du père étaient régulières. Que son père allait souvent dans son lit et qu’il « le collait ». Sa psychologue (PMI de Castres) avait déjà entendu ces faits (Que son père allait souvent dans son lit et qu’il « le collait ») lors de consultations de B.
Entre temps, j’ai changé d’avocate car la première avait refusé de saisir le JAF malgré mes demandes insistantes. Elle voulait attendre quatre mois pour l’AJ. Je lui ai proposé de la régler sur le champ mais elle a refusé. Et Monsieur S a eu le temps de saisir le JAF en premier.
B a ensuite été entendu par une psychologue de l’enquête,(après avoir passé 10 jours avec son père au mois d’août) il a dit des faits bien plus graves, notamment que son père se faisait lui-même caresser son sexe par l’enfant. Entre temps, par manque de preuves, le JAF a ordonné que le père ait l’enfant 1 week-end sur 2 et la moitié des vacances scolaires et a ordonné une enquête sociale et psychiatrique des 2 parents. J’ai refusé de laisser le petit à son père au mois d’août, les gendarmes l’ont pris de force malgré un courrier de l’ASE qui demandait que je ne remette pas le petit à son père. Si j’avais refusé, le procureur de Castres a ordonné que j’aille en garde à vue moi et mes parents qui étaient présents ce jour-là.
Fin septembre, l’OPJ m’a téléphoné en m’informant d’un classement sans suite de ma plainte. Aucune vérification ni saisie sur les visions de Monsieur S de vidéos pédopornographiques.

Une enquête sociale a été rendue au JAF (le 6/12/2018). Les entretiens avec l’enquêtrice sociale (non répertoriée sur la liste des enquêteurs sociaux) ont été d’une violence extrême. Elle a de suite pris parti pour le père. Elle m’a dit « que quelques guillis et quelques fois que le père était allé dans le lit de l’enfant n’était pas grave ». Elle a pris ma lettre du procureur (m’a demandé de lui montrer une copie) et l’a gardée. Tout ce que je dénonce dans cette lettre est entièrement démenti dans l’enquête par Monsieur S et sa famille, comme s’ils avaient eu connaissance de ma lettre. Madame H m’a dit que l’ASE « ne valait rien». Elle m’a traité de menteuse et m’a carrément insultée lorsqu’elle a su que B avait un suivi psychologique. Elle a de suite averti le père qui a envoyé un recommandé à la psychologue pour arrêter le suivi de l’enfant. Cette enquêtrice s’est acharnée sur moi. Je lui ai montré des mails porno voire pédopornographiques que je recevais quand le père se connectait avec mon IP, elle m’a accusé que c’était moi qui allait sur ces sites ! Elle a eu le même comportement avec mes parents. Elle s’est vantée d’être proche des juges pour enfants et d’être à la PJJ afin que je me taise et ne conteste pas sa vision des choses. Elle m’a fait comprendre que c’était elle qui décidait et qu’elle avait tous les pouvoirs. Lorsqu’elle est venue chez moi, B a refusé de venir vers elle, il en avait peur. Dans l’enquête, elle dit que B a peur de moi. B avait déjà vu cette personne le week-end avant chez son père. H m’a dit rapporter tout ce que je disais à Monsieur S. Elle s’est permis d’insulter mes parents. Elle m’a traitée de « menteuse »et me disait que je racontais n’importe quoi. Elle semblait prendre plaisir à me voir pleurer car elle me poussait à bout. Elle a conclu l’enquête en demandant que le père ait la garde voire la garde exclusive si je continuais ma version. La seule chose vrai dans l’enquête, c’est que B souffre d’encoprésie et régulièrement, se fait dessus à l’école, l’institutrice a été interrogée par l’enquêtrice. Lorsque B a vu a photo de H (la semaine dernière) sur Facebook, il m’a dit « c’est la fiancée de papa »
Le père s’est vanté d’être « protégé »par Madame H et me narguait à chaque fois qu’il me ramenait B devant la gendarmerie.

Je n’ai plus rien, mon ex m’empêche de récupérer mes affaires et celles du petit de la maison dont je suis propriétaire à plus de 60 %. Il refuse de me payer le moindre loyer. Ce sont amis et famille qui m’ont aidé pour avoir le minimum vital pour pouvoir vivre dans un HLM avec B. B souffre de ne posséder aucun de ses meubles et jouets préférés. L’enquêtrice ne le fait pas valoir et ose mentionner que nous vivons dans un espace « coquet ».
B est rentré de chez son père le 9 décembre 2018 après un weekend en DVH, très perturbé et il a pleuré. Il m’a dit que « papa faisait des trous dans le jardin pour l’enterrer avec des cailloux et qu’il lui avait retouché le zizi ». J’ai fait un signalement aux services sociaux ainsi qu’à la gendarmerie. Après un premier refus de dépôt de plainte, ils l’ont enfin accepté. B a été ré-entendu en salle Mélanie et moi par un psychiatre. Le psychiatre m’a estimée « traumatisée » suite à tout cela, j’ai demandé un premier rdv pour pouvoir me libérer avec un professionnel. B a confirmé que son père lui avait touché le sexe a plusieurs reprises et qu’il le collait dans son lit mais qu’il avait arrêté. La gendarmerie a refusé mes documents de preuve sur les mails pédopornographiques .La plainte a à nouveau été classée sans suite. J’en ai été informée le jour même de l’audition du père !
Chaque fois que B rentre de chez son père, il est violent, très mal. Lorsque je lui demande s’il veut appeler son père, il refuse. Je n’ai aucune issue pour que B s’exprime pour le moment et je le vois souffrir sans pouvoir l’aider. Si Madame H n’avait pas persuadé le père pour que B n’ai plus son suivi psychologique, si une enquête normale avait été rendue, la souffrance de B serait certainement bien moindre aujourd’hui.J’ai contacté une psychologue du CMP de Lacaune pour qu’elle entende B. J’ai informé Monsieur S qu’il fallait qu’il l’appelle pour donner son accord. A ce jour, il n’a pas appelé la psychologue. Monsieur S fait traîner afin que B ne puisse s’exprimer. Il était certain, avec l’appui de H, d’obtenir la garde de B.
Après chaque rdv avec Madame H, j’ai fait un rapport au CIDFF car je trouvais cela intolérable et j’étais en état de choc J’ai aussi averti mon avocat mais il fallait attendre la fin de l’enquête. Mon avocate a contesté l’enquête devant le JAF.
Le CIDFF me dit qu’il faut accepter et ne veut pas m’aider à dénoncer malgré la connaissance de plusieurs femmes en détresse à cause de H.

Je suis désemparée et j’ai très peur car cette personne est très protégée et a des relations importantes.
Je ne peux me taire, les témoignages des autres femmes victimes de Madame H ne veulent plus parler car tout ce qu’elles ont tenté s’est retourné contre elles et comme moi, elles vont perdre en totalité leurs enfants si elles continuent.
Le jugement JAF donne la garde au père à partir du mois de Juillet prochain.
Les services sociaux ont fait 2 voire 3 demande de saisine du juge pour enfants. J’ai moi-même écrit au Juge pour enfant suite à la deuxième audition de Baptiste. A ce jour, aucune réponse.
La plaidoirie de mon avocate pour ma défense n’apparaît pas sur le jugement.

Suite : le 06/04/19
Le juge pour enfant a été saisi, présence de l’ASE qui demandait une protection judiciaire pour B.
Monsieur demandait le transfert immédiat de B chez lui.
La JE a dit que les plaintes étaient classées. Elle s’est basée sur l’enquête sociale mensongère. Elle a demandé une AEMO et confirme la garde au père à partir de Juillet prochain. Plaidoirie de mon avocate excellente mais rien ne change. Autorisation du père pour consultation psy pour B.
Courrier de l’AEMO qui ne peut être faîte dans l’immédiat.
Mai 2019 : Retour de vacances de chez son père, B fait des dessins extrêmement choquant. J’en fais part à
L’ASE.

Je trouve une excellente psychologue pour B( Madame Théatre).. Monsieur S la rencontre le 18 Mai avec B.
Il m’annonce s’opposer à ce suivi car il n’a pas été informé et n’a pas donné son accord (textos et l recommandé attestent qu’il était au courant)
La maîtresse de B m’informe que B ne va pas bien.
Nous déménageons sur Castres. Je fais une longue formation professionnelle. Monsieur S est en maladie. Va voir B aux récréations et lui promet de le voir quand il veut. S me dit qu’il va déménager avec B, que les services sociaux ne peuvent rien et que le procureur les a « mis en place ». Il est intouchable. B doit voir 2 pédopsychiatres du CMP, Monsieur S impose sa présence au RDV sinon, il ne donne pas son accord.
3 Juin 2019 : Je retrouve B en retour du week end chez son père. Me dit que sa tante lui a dit de dire aux psychologues que j’étais méchante, que je ne l’aimais pas. B me dit « me laisse pas maman, je t’aime moi »
4 Juin 2019 : B est reçu par une assistante sociale et une pedo psy du CMP. Son père est présent avec moi. Impossible de laisser B s’exprimer tout seul. B n’aura pas dans l’immédiat de suivi psychologique. Le père apparaît « parfait « et annonce qu’il souhaite déménager à la rentrée scolaire sur Albi avec B. Tout semble normal. Je n’ai aucun moyen de faire analyser les dessins de B.
5 juin 2019 : B est très perturbé. Me dit que son père veut que ce soit tatie (sœur de S) qui remplace sa maman.
Je reçois une réponse du tribunal de Castres suite à ma 3eme demande de dossier pénal : Les numéros de PV n’existent pas ! Mon avocate me conseille d’arrêter de faire la demande.
30 Juin 2019 : A chaque week end de DVH du père, S me demande de récupérer B le dimanche soir car il est incapable de s’en occuper et de l’amener à l’école le lundi matin. B n’est pas préparé au transfert de résidence, aucun soutien ni suivi psy. Le JE a été informé. Rien ne change. S m’a donné son RIB pour que je lui fasse les virements de la pension alimentaire de 100 euros par mois, j’en perçois 600, paie crédit de la maison dans laquelle S vit.
Juillet 2019 : Transfert de résidence de B sans le moindre suivi. B est chez son père depuis presque 15 jours. Je l’ai vu dimanche au feu d’artifice. Il ne voulait pas repartir avec son père.
S n’arrête pas de m’appeler pour aller voir mon fils. B ne va pas bien du tout. S m’insulte et me reproche que B ne va pas bien à cause de moi. B refuse de rester avec son père. Je suis obligée de tenir et de lui dire qu’il doit rester chez son père.
Samedi 20 Juillet : Je récupère B à midi, le soir même, se fait caca dessus. Ne raconte rien.
Dimanche 21 : Nous allons à la piscine et aux jeux gonflables : B se fait dessus à nouveau
Mardi 23 Juillet : RDV au CMP, la pédopsychiatre et l’AS nous reçoivent à nouveau tous les 3. Baptiste ne décroche pas un mot. S se plaint de la situation car je l’ai coupé de son fils 2 mois…Je ne peux pas parler devant B. Le CMP estime que B va bien , aucun suivi proposé. Prochain RDV le 22 octobre !A la sortie, le père propose à Baptiste d’aller se baigner à la piscine de la maison. Je repars en formation l’après-midi. B fait une colère suite à mon refus. Le père insiste. J’amène B se baigner une demi-heure et le fait garder par mes parents l’après-midi jusqu’au lendemain soir (fin de formation)
1 Aout : Nous rentrons d’une semaine de la mer. Aucun pb d’encoprésie. B veut toujours des cadeaux et fait des colères car son père lui fait « tout ce qu’il veut »
2 Aout : B appelle son père, lui demande de venir manger avec nous. Nous passons la soirée au grand buffet. Le père me dit que B sera à Albi la semaine suivante gardé par sa nièce de 13 ans car ce dernier travaille.

Dimanche 10 Aout : Je pars à la mer pour une semaine avec une amie. Dès que je pars, Bappelle et me demande où je suis. Je lui répond « sur la route » : son père et lui me suivent jusqu’à la mer. Baptiste appelle toutes les ½ h pour savoir où je suis. A notre arrivée, Baptiste et son père sont dans un jardin d’enfants à Gruissan. B s’est fait caca dessus. Le père loue un hotel. B n’a pas de casquette, pas de crème solaire, pas de pantalon. J’achète une casquette et ils restent les journées avec nous à la Gruissan jusqu’au 12 Août. Le père laisse B et fait sa vie. Il ne cesse de me critiquer devant mon amie et sous-entend que si ne retire pas ma plainte, il ne fera aucune démarche pour la garde alternée.
Mercredi 14 Août : Le père appelle et veut parler à mon amie, Il dit qu’il n’a jamais voulu la garde de B. La discussion tel dure plus d’une heure.

 

Fin Aout : J’informe S que j’ai changé d’avocat. S le prend très mal et me dit que la JAF et la JE sont avec lui et que je suis folle.
Lundi 2 Septembre : Baptiste est chez son père depuis samedi 31 Aout, il ne cesse de faire appeler B pour que j’aille à la maison. B en larmes à l’école. Je finis à 16h30 et le père met B en garderie tous les soirs. Le mercredi matin, S appelle alors qu’il est devant chez moi avec B pour que je lui donne un sac à dos de B. B s’enfuit et pleure au centre aéré.
Le mercredi soir, S appelle pour que j’aille voir B. Il me menace de me faire perdre l’autorité parentale. Il m’insulte et menace si mon amie qui était à la mer témoigne.
Toute la semaine, lorsque je suis allée voir B, B regarde des vidéos violentes sur le portable de son père. Il mange en regardant des vidéos sur le portable. Quand je pars, B pleure et me dit que je lui manque.
Vendredi 6 septembre : Je récupère B à l’école, c’est mon wk de garde. L’instituteur souligne que B n’est pas correct. B n’a pas ses doudous dans son cartable. Le soir, après avoir appelé S, ce dernier les amène et en profite pour tirailler B. B est très capricieux et violent lorsqu’il n’obtient pas ce qu’il veut.